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MA MERE
03/09/2006 22:30
Le vent frissonne dans le jour qui se léve Tous mes souvenirs reprennent formes Pour me parler de toi, ma mére! Je te revois assise prés de la fenêtre; Tes lunettes mal chaussés sur ton nez, Tes cheveux bouclés encadrant ton visage rond. Un travail, quelque soit l'heure , engagé Sous le pied de biche de ta machine à coudre! Tes coudes appuyés sur la tablette de travail Tes yeux noisette, interrogateurs, ou inquiéts? Posés sur moi, oh ma mére/
Cette image que je fais revivre Des milliers et des milliers de fois Me raméne au temps heureux de mes quinze ans Ce fut cette année là, maman Maman que tu nous quitta/ En huit jours ke monde bascula!
Maman de toutes mes joies Quand je te fais revivre dans ma tête Je te sens là sous mes doigts; Mes yeux, mes mains caressent ton visage; Mes lévres prononcent ton nom, maman,maman, Je defais et refais tes boucles comme avant; Tes cheveux roulent sous mes doigts, Ma main presse ton cou délicat; Et ta sagesse me rend patiente. Non , maman la source du bonheur n'est pas tarie, Ta disparition t'auréoles de diadémes de rareté! Tu es si belle mére , ton ame si pure Que tu es toujours là vers moi; Et que tu guides mes pas. fin BC
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PERDUE
23/08/2006 11:51
Dans la lumiére et dans la clarté
Je ne trouvais plus ma route.
Sur les chemins des jours
La nuit était dans ma rue.
Je ne distingais que le noir,
Ouis hier au soir, une lueur
L'espoir était venu me voir
Un rayon brillait dans le soir.
Ce jour ne n'est guére mieux
Mais le bonheur brille mes yeux
Cr l'obscurité a disparue
Et je peux naviguer un peu.
FIN
CHRISTIANE BAILLY aout 2006
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SI JE PARTAIS
20/08/2006 08:21
Si je partais dans l'immensité Du grand jardin dont nul ne revient.
J'emporterais les senteurs des jours La transparence d'un soleil levant La moisson odorante de la rosée L'air embaumé du matin.
J'emporterais toutes les couleurs, Si l'on me laissait choisir!
J'emporterais le chant des oiseaux Pour bercer mon silence La bise d'hiver, le vent dans les branches La neige poudreuse pour poser ma tête.
J'emporterais le bruit familier Les pas des enfants et leurs murmures Les visions de bonheur de leurs visages.
Je franchirais alors, la grande porte, Le regard serein et le rire heureux. fin BAILLY CHRISTIANE
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MOUVANCES
17/08/2006 10:48
Morceaux de rocs aglutinés
Modelés, enrobés de gélatine mouvante,
Battant au rythme des marées.
Norvégienne au teint clair
Ou nigérienne au noir regard
Enfantée un jour de mai ou de juillet.
Monticules d'asphaltes et de glaises
Imbroglios de hauts et de bas
LiMonades de toutes les gangues,
Terre, terre, belle et chaste!
Je suis ton enfant et m'éverveille!
Je vis sous ton soleil,
Je rêve devant tes ondes,
Je me lave de pluies ou de rosées;
Par toi, terre, je suis enfantée.
BAILLY CHRISTIANE
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LES LUTINS
16/08/2006 15:32
Il est des petits lutins Qui se disent magiciens Ils entrent dans mon jardin Cueillir la rosée du matin Pour en faire des fleurs Toutes gaies, hautes en couleurs.
Les gouttes sous leurs doigts Se changent en bouquets Ils sont des petits lutins, Qui sont des magiciens.
Il est des petits lutins trés malins Ils ont pris la rosée du jardin Pour parer de milles fleurs le matin, S'épanouirent pour nous plaire Elles s'étalent sur le pré vert.
Ils sont des petits lutins trés malins Qui ont mis des fleurs dans mon jardin.
FIN Bailly Christiane
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